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Les ressentis de Cathy

9 décembre 2011

Coming out !

Et oui, à chacun son coming out...

Pour certains, c'est l'adhésion à un parti politique, pour quelques-uns c'est d'avouer leur homosexualité, pour d'autres encore, c'est leur appartenance à une minorité ethnique... Tous utilisent une caractéristique de leur personnalité, un trait de caractère, une idée ou un principe, quelque chose qui leur ait bien particulier à eux, et qu'ils utilisent pour avoir un sentiment d'appartenance à un groupe. Ah, l'homme est un animal social...

Il y a les associations de lutte contre le racisme, de lutte contre la discrimination en tous genres (comme l'obésité). Il y a les associations de gens nantis, ou ayant un intérêt commun (sport, musique, théâtre, opéra, cinéma, peinture, etc...)

Ces personnes cherchent à rencontrer des personnes ayant un point commun, quel qu'il soit... Histoire de s'y reconnaître et de se faire des amis, et de se comprendre... En effet, comment parler de musique classique, de nuances dans une partition avec quelqu'un qui ne sait pas lire une partition ? C'est comme parler avec un chinois qui ne parle pas français...

Quand il s'agit d'une caractéristique qui distingue vraiment une personne, comme pour les "people", les "star" ou autres mannequins, ils ont la beauté ou la célébrité, un quelque chose "en plus"... qui peut être un facteur d'isolation, de sensation de solitude et d'incompréhension. Il semble alors normal que ces individus se regroupent entre eux...

Aux Etats-Unis, c'est plus facile à vivre car ce "quelque chose en plus", quand on en voit le potentiel, tout le monde vous pousse à le développer... Le succès (quel qu'il soit) n'est pas jalousé s'il est mérité. Voilà quelque chose d'intelligent !!!

Ah, l'intelligence... Vaste sujet, qui fait pas mal de débat... et qui est très tabou en France. On reconnaît enfin que les enfants surdoués existent et ont besoin d'une attention particulière, et que le système d'éducation ne leur est pas très favorable. Il existe à présent des études et un support pour les parents d'enfants surdoués... Mais ils existent depuis toujours ! Que sont devenus ces enfants surdoués, souvent non reconnus, faute de savoir en reconnaître les signes et ne pas les étouffer ? Les malchanceux sont passés par la case "échec scolaire"...

Les chanceux ont réussi à faire leurs classes, et même des études supérieures... Mais le sentiment d'être différent, un peu extra-terrestre reste sans explication. On masque la différence pour se faire accepter. Des troubles de la confiance en soi se manifestent, un sentiment d'imposture s'installe... Une honte de son hypersensibilité, de son hyperémotivité, du fait d'un système nerveux ultra-sophistiqué...

Alors, on cherche une explication de pourquoi on n'est pas comme les autres. On tourne en rond, jusqu'à ce que l'on croise un article qui en parle, ou que l'on ait déjà quelques doutes sur l'origine des troubles, mais que l'on n'y croit pas trop, alors on n'ose pas, ou on a peur du regard de ses proches (vu que leur avis compte plus que le notre puisqu'on ne peut pas s'appuyer sur ses propres ressentis, trop différents de ceux des autres...) La lucidité sur soi fait partie du "package deal", et entraîne une grande modestie. Un surdoué ne dira jamais de lui-même qu'il est intelligent. Forcément, il/elle est hyperconscient(e) de ses erreurs, c'est un(e) perfectionniste dans l'âme.

Et puis, on ose, on saute le pas, on fait un test puis 2... Et puis, on trouve une assoc' de gens "comme soi"... Et alors on passe le test d'entrée, et il se trouve que le test, et bien, on le réussit... Il n'était pas si difficile que ça, une fois qu'on commence à admettre ses possibilités !

J'ai reçu la semaine dernière ma lettre confirmant ma possibilité d'adhérer à Mensa. voir le lien ici. J'ai envoyé aujourd'hui ma demande d'adhésion...

Ceci est donc mon coming out officiel ! Pouvant adhérer à Mensa, suite au test d'admission, je fais donc partie des 2% de la population ayant un QI supérieur à 130.

Le fait de le reconnaître va m'aider à reconstruire mon estime de moi-même, très défaillante ces derniers mois, et de dépasser des peurs idiotes. Je fonctionne donc très différemment de la majorité de la population... comme ces 2% de population. Il est temps que j'apprenne ce qui est "normal" pour une personne comme moi... Hors norme ! Exemple : mon hypersensibilité... est normale et commune, et pourtant très peu acceptée par mon entourage professionnel  ! Or le QI moyen des ingénieurs est de 121, parait-il ? (voir ici)... Pff, comme quoi ! Enfin, paraît-il qu'avec un haut QI, il y a aussi des troubles de la personnalité qui peuvent se développer, proche de l'autisme... Je me disais aussi, y a des gens vraiment bizarres autour de moi ! :-D !!!) :-p

 

 

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1 décembre 2011

Méditation, prière, quid du tarif ?

Encore une fois aujourd'hui, j'ai reçu un mail me vantant les vertus de la méditation... Cette fois, il s'agissait de la méditation "mindfulness"... Un institut très sérieux, et tout, et tout, propose une initiation, et un atelier de 8 séances...

Il s'agissait de s'initier à la méditation "en pleine conscience", dont les bienfaits sur la gestion du stress est reconnue scientifiquement... Cette méditation est non religieuse mais s'appuie sur des pratiques millénaires bouddhiques...(euh ?) L'initiation est à 50€ sur Marseille et 70 € sur Paris... Le stage sur paris est à 360 €...  Bon. Soit... L'objectif est d'apprendre une méthode de gestion de stress et de ses émotions... Apprendre à méditer pour alléger sa vie... ou son porte-monnaie ?

La pratique méditative quotidienne, entre autres choses et activités, répond au besoin de l'être humain en terme de spiritualité... Elle s'inscrit au départ dans le cadre d'une religion ou d'une certaine spiritualité... Toutes les religions enseignent une telle pratique. Le terme méditation est à la mode car le bouddhisme est à la mode depuis un certain temps, et que c'est différent des pratiques chrétiennes dénigrées dans les sociétés occidentales.

En bref, chez les bouddhistes, on médite seul, ou en communauté, devant des statues de Bouddha ou autre divinité, ou en récitant des mantras. La méditation est orientée spirituellement (et pas vers son nombril !). Chez les chrétiens, on prie à la messe, chez soi, à l'église, seul, en communauté ou en famille, en lisant la Bible ou les Evangiles... Donc la prière est aussi orientée spirituellement. Si l'on vide ce sens spirituel à la méditation, est-ce que l'on remplit ce besoin humain de spiritualité ? Hummm, pas sûr.

La prière contrairement à ce que l'on pourrait penser n'est pas une récitation de prières "par cœur", ni une liste d'exigences, de demandes à Dieu, un peu comme une lettre au père Noël. On peut passer par ces erreurs d'interprétation, surtout en début de pratique... En priant, nous établissons un dialogue, un cœur à cœur avec Dieu (c'est le terme que je prends pour désigner cette toute-puissance magnifique et bienfaisante, selon ma Foi, après chacun voit midi à sa porte !). Ce dialogue ne peut être perçu que lorsque l'on fait silence, d'abord autour de soi et surtout en soi.

En cela, la prière chrétienne se rapproche de la méditation bouddhique, car on demande souvent de faire d'abord le "vide" (ou plutôt le silence) en soi... Ce n'est pas parce que l'on n'arrive pas à faire ce silence que l'on ne prie pas !! Cela demande, aussi bien pour les chrétiens que pour les bouddhistes, des années et des années de pratique pour parvenir à un silence intérieur de qualité, permettant ce que l'on appelle l'éveil (voir ici, un bouquin sensationnel à ce sujet)... Mais ce silence n'est pas l'objectif de la prière. Il est là pour se laisser remplir par une autre présence, divine celle-là, apaisante, pleine d'amour.

On est alors tel un réceptacle de cet amour inconditionnel, et si l'on parvient à s'imaginer comme un réceptacle immense... Quel quantité d'amour on reçoit alors ! Et quelle quantité d'amour, on peut alors donner... parfaitement gratuitement.

C'est par le sens du baptême qui consacre la personne... reconnue aux yeux de tous, comme réceptacle de l'amour de Dieu... Et comme Dieu est amour... Le chrétien devient "temple de l'esprit saint"... consacré !

Encore faut-il que le chrétien en ait réellement conscience ! :-) Ca demande un peu de travail intérieur... Et ce n'est pas non plus l'apanage des baptisés, uniquement, sinon pourquoi il y aurait tant d'adultes qui demandent le baptême ??? C'est qu'ils en ont reçu l'appel (objet d'un futur post). Comment ? Ben, par la prière, c'est un dialogue, donc ça va dans les deux sens !!! Pour info, ce sont 341 adultes et 115 adolescents qui ont été baptisés à Pâques sur Paris (voir ici).

C'est là une des clés de la prière chrétienne... Recevoir cet amour divin pour le retransmettre... Cela demande aussi à chacun de reconnaître que, malgré tous nos défauts, toutes nos misères, on est digne de recevoir cet amour, et de le transmettre... sans condition, ni tarif.

C'est dans ce savoir que se trouve l'apaisement, le ressourcement de toutes vies, et de comprendre que malgré tous les soucis de l'existence, on peut vivre et être heureux et que l'on peut arranger les choses... Il suffit d'avoir l'énergie de sourire. Et c'est cette prière qui donne cette énergie... On ne se rend même pas compte que l'on sourit !

Plutôt que d'aller payer des cent et des milles pour un stage ayant pour objectif de vous prendre du temps et de l'argent... pourquoi ne pas prendre ce temps et aller pousser la porte d'une église, d'un temple, d'une mosquée, selon ce que vous préférez ? En plus ces édifices sont généralement très beaux, alors pourquoi ne pas y aller en famille ? Petite pause dans la vie de tous les jours...

30 novembre 2011

Prendre du recul

... et tomber dans le ravin, si on ne regarde pas là où l'on va !

Et si l'on regarde en arrière, comment peut-on aller de l'avant ?

C'est du simple bon sens... A quoi ça sert de prendre du recul dans une situation si c'est pour ne pas avancer ??

Ne vaut-il mieux pas prendre de la hauteur, à ce moment-là ? Mettre un peu de distance entre soi et la situation ?

C'est facile de dire ça... Tellement facile de le dire, et complètement inutile pour moi (et certainement pour d'autres !). Ca n'a servi qu'à m'énerver contre les personnes qui me disaient ça.

En fait, j'ai récemment pris de la distance, en effet... tant psychiquement que physiquement par rapport à certaines personnes et certaines situations. Comment ? C'est au final assez simple...

Pourquoi parfois on se prend la tête ? Ca tient à la valeur que l'on accorde à certaines choses / certains évènements ou situations, et que d'autres personnes n'y accordent pas la même valeur...Ensuite, cela dépend de son rapport à soi... Est-ce que l'on considère être d'une grande valeur, au moins la même valeur que la personne en face ?

Si oui, alors pas de souci : nos idées sont au même niveau, on est à égalité, il n'ya pas de raison pour que cette personne m'impose ses idées par rapport aux miennes...

Mais si je ne m'accorde pas autant de valeur qu'aux autres (faible estime de soi), que se passe-t-il ?

Et bien l'autre, ayant "plus" de valeur que moi, à mes yeux, a donc un avantage, et peux "m'imposer" sa vision des choses. J'ai alors des difficultés à exprimer mon point de vue, plus "faible" à mes yeux. Alors l'autre prend forcément l'avantage, et impose ses idées au final.

Après, je me reproche de ne pas avoir fait valoir mes idées, de ne pas avoir su les exprimer avec ferveur, je ressasse et me mets en colère, et je l'exprime envers un "proche"... qui me dit alors de prendre du recul !  Or, c'est juste un problème d'affirmation de soi, en fait. Le problème est alors dans la perception de ma valeur par rapport à la valeur que j'attribue aux autres.

Prendre de la distance, c'est alors simplement avoir suffisamment d'estime de soi pour envoyer paître les autres quand leurs idées ne vous plaisent pas... Et ne pas s'en vouloir ni se soucier de quelconques conséquences, puisque mes idées ont au moins la même valeurs que les leurs ! Donc ils n'ont aucune raison de "m'en vouloir" (autre symptôme de la faible estime de soi : la peur de la perte de l'estime/amour/amitié de l'autre).

Au final, quand on reçoit ce conseil "prendre du recul / de la distance / de la hauteur", ce n'est pas un outil, mais un indicateur... de niveau d'estime de soi.

 

30 novembre 2011

Oh la belle éponge !

... à émotions !

Voilà ce que je suis... Une éponge qui absorbe toutes les émotions environnantes et ne sait pas quoi en faire... Ah si, tellement gonflée à rabord, que si on ose lui dire quelque chose, et bien les émotions ressortent... en vrac ! Franchement pas terrible...

Ah, et bien sûr, certaines personnes ont un don pour dénicher les personnes "éponge" comme moi... Certaines personnes généralement négatives, qui viennent déverser leur flot d'émotions négatives sur moi... Et me déprimer totalement au passage !

Et, bien sûr, juste, après, en règle générale, une autre personne non hypersensible passe et me voit dans un état pas possible et me dit, plein de bonnes intentions : "mais prends du recul, voyons !" ou encore "prends de la distance"

Euh, comment dire ? Quand on me déverse des trucs dessus... Ce n'est pas apprendre à prendre du recul (objet d'un futur message, c'est sûr !) qu'il faut, c'est apprendre à repousser certaines personnes, à ne pas les laisser commencer une conversation, ou à dévier la conversation... Apprendre à dire non. En quelques sortes.

Bon, ça, c'est le côté, éponge dans une conversation...

Mais il y a aussi le côté éponge dans une soirée, un repas, etc... Un regroupement quelconque familial ou amical... entre amis ou connaissance, s'entend, pas côté ambiance. Genre, certaines personnes sont présentes ensemble, et il y a de la tension dans l'air... Que se passe-t-il ? Sans en prendre conscience, au début, je suis tendue, j'appréhende quelque chose, je ne sais pas forcément quoi. Je commence à papoter avec les uns et les autres, et là, je sens les émotions sous-jacentes... Pff.Comme je me sens mal, et que j'ai un peu la fibre bienveillante, je sers de facilitatrice, j'écoute les avis des uns, des autres, et j'essaie de trouver des solutions, c'est plus fort que moi... (mon côté ingé qui ressort) Alors que ce n'est pas forcément ce qu'ils veulent en plus. Et j'en ressors épuisée.

Eponge à émotions, mais aussi impossible à garder en soi... SI je m'amuse à me disputer avec quelqu'un, surtout surtout quelqu'un qui ne veut pas reconnaître ses torts, c'est une horreur... Je me mets en colère, lui ou elle se met en colère, ça renforce ma colère, et ainsi de suite.

Ayant grandi avec des frères et soeurs de ce type, j'ai compris qu'il valait mieux éviter les conflits puisqu'avec eux, il était impossible d'avoir raison. En plus, j'ai construit une image très négative de la colère alors qu'elle est très utile, au contraire, pour se défendre.

Le problème quand on est une éponge, c'est que "lorsque tout va bien", on a du mal à ressentir son état interne, puisque que l'on est orienté sur l'extérieur comme une antenne... On ressent bien mieux l'état extérieur que son état à soi... Du coup, quand son état interne se détériore, on s'en aperçoit un peu trop tard... On en a plus qu'assez, et la colère éclate, c'est le fusible qui a pété !

En colère, on ferme (enfin) les écoutilles, et du coup, on se coupe du monde... Et c'est donc généralement au moment le moins opportun... Et on passe alors pour un égoïste ou quelqu'un d'insensible, voire d'égocentrique, alors que l'on se protège, après avoir été envahi ! Pire... " Ah, ça y est, cathy fait sa crise", ou encore, "elle fait un caprice".

Euh, non... J'essaie d'évacuer toutes les émotions négatives accumulées par vos bons soins !!

La solution ? Peu évidentes, elle nécessite surtout un travail sur soi pour comprendre pourquoi on se laisse ainsi envahir par les autres ? Estime de soi défaillante ? Ca fera l'objet d'un autre post... :-)

29 novembre 2011

Profiter des fêtes de fin d'année...

Dans notre monde où tout va vite, on n'agit plus, on réagit à tous les stimuli... Au lieu d'en profiter, de se mettre dans l'ambiance des fêtes, c'est le stress, la course, les courses et les prises de tête à répétition...

Si une personne peu sensible ou un peu sensible va être saoûlée par tout le tintouin de pubs, de lumières, de sons, d'apostrophages divers et variés... L'hypersensible que je suis va être submergée ! Ca fait des années que je ne profite plus réellement des préparatifs des fêtes de Noël et de Nouvel An. J'arrive sans arrêt épuisée, avec une seule envie : me poser dans un coin, ne plus bouger, ne plus penser, ne plus rien faire ! Très agréable comme perspective !

Le premier stimulus me stresse, le deuxième me saoûle, le troisième me fatigue, le quatrième m'exaspère, le cinquième me met en colère, le sixième fait monter la pression... Gare au septième, car j'explose !! ... Et, généralement, ensuite, je pleure. Très sympathique pour moi et pour l'entourage.

Et bien sûr, selon le stimulus, et l'état de fatigue général au départ, on peut passer du 1er au 7ème en un quart de seconde !

STOOOP !  Il est temps de cocooner mon côté hypersensible pour pouvoir profiter des fêtes sans me sentir submergée.

Cette année, j'ai envie de pouvoir profiter un peu de cette période de l'Avent, des décorations de Noëls, les vitrines, aller faire quelques courses, me promener... sans appréhender : la foule, le bruit, les bousculades, les embouteillages, la cohue des transports, les "dernières minutes"... Alors, il faut la jouer stratégique !

Ah oui, j'oubliais de préciser... Je suis francilienne : j'habite en proche banlieue et travaille en banlieue plus lointaine avec une famille limite parisienne, je cumule donc tous les stimulis possibles et imaginables, d'origines urbaines et campagnardes !

Bon, mes stratégies :

- Les parisiens n'étant pas des grands "lève-tôts", le WE, il s'agit d'aller se promener en intra-muros entre 9h et 11h ! Au-delà, il vaut mieux aller se promener ailleurs !

- Les décorations et marchés de Noël étant installés, ou à partir du 1er décembre (jeudi, déjà !), et les gens étant plutôt adeptes du "dernière minute", il s'agit d'y aller plutôt au début de l'Avent...donc dans la prochaine quinzaine !

- Pour éviter la foule, et voir les belles décorations, il s'agit de prendre une demi journée en semaine : faire le shopping dans l'après-midi (choisir un mardi ou un jeudi de préférence), et se diriger vers les décos des rues pour se balader, juste à la tombée de la nuit, avant la sortie du boulot, et voir les déco s'allumer, aller au ciné ou au resto pour rentrer après la cohue des transports...

Et vous, des stratégies pour profiter calmement de cette période pré-Noël ? (à part commander ses cadeaux sur internet...)

 

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29 novembre 2011

Ronron thérapie...

Ah que c'est doux, que c'est mignon, que c'est réconfortant d'avoir un petit chat !

J'ai enfin sauté le pas et adopté une petite chatte le mois dernier. Elle s'appelle Tess.

Elle va bientôt avoir 7 mois... et a déjà adopté mon fauteuil !

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Ce petit animal est d'autant plus agréable pour nous, hypersensibles, qu'ils le sont aussi...

Et quand on a besoin de réconfort, zouh, un bond et un gros ronron !!

N'est-elle pas adorable avec sa peluche ?

(Euh... quelques minutes plus tard, elle est en mode "jeu" : elle la mord et la gratte avec ses pattes arrière... vraiment trop drôle !)

Cette présence féline a comblé un manque que je ne soupçonnais pas lorsque je me suis installée chez moi... et mes deux chats étaient restés chez mes parents.... Les voir une fois par semaine, voire tous les quinze jours, c'est loin d'être la même chose que d'avoir un petit être à aimer et à s'occuper tous les jours, et toutes les nuits ! ;-)

Le réveil avant 6h du mat' est un peu rude au départ ! :-D

29 novembre 2011

Ah l'humidité !

Je n'aime pas la fin d'Automne, cet entre-deux où il ne fait plus vraiment chaud, mais pas réellement froid... et humide !

Cette humidité s'insinue dans mes genoux, mon dos, pour se signaler à moi... Et me drainer de mon énergie. Brr.

Malgré tout, avec quelques collègues, nous avons fait une balade digestive. Ceux-ci trouvaient que c'était un "temps à neige", et se gelaient... C'est ainsi que j'ai pu leur dire que, non, il ne fait pas réellement froid (9°-10°) juste très humide... Il faudrait bien 6° en moins pour qu'il y ait de la neige...

28 novembre 2011

Le dessert du jour

Aujourd'hui, il faisait un temps de chien...

Je me suis mise à une table seule, en fin d'heure de déjeuner à la cantine du boulot... Moment ô combien plus confortable pour moi car il y a beaucoup moins de monde donc moins de bruit, et la possibilité d'avoir une table pour moi toute seule, proche de la baie vitrée... J'aime prendre mes repas seule, de temps à autre, pour me reposer du boulot, ne pas avoir à parler boulot...

Là, j'ai mangé relativement vite, je n'avais pas pris de livre ni de cahier pour noter mes pensées...

Et j'ai levé la tête vers ce temps gris... Il me restait mon dessert à manger, avant de retourner au boulot.

C'est en commençant à le manger, que d'un coup, l'idée de ce blog m'est venue.

J'avais pris une petite cuillère de mon fromage blanc nature, et un peu de la compote de pommes, du petit ramequin que j'avais rempli de ces deux desserts... Je l'avais mise machinalement dans ma bouche, et là, mes papilles se sont rappelées à moi !

Le goût léger, sucré de la compote venait relever la fraicheur neutre et la légère acidité du fromage blanc. Son onctuosité était allégée par la texture légèrement granuleuse de la compote. J'appréciais la conjonction des deux textures tout en savourant les goûts, d'abord distincts bien tranchés, pour ensuite se mélanger et s'adoucir l'un l'autre, se compléter, et satisfaire mon besoin de douceur et de saveurs...

Tout cela en une bouchée ? Humm, pas tout à fait. La première bouchée fait le déclic. Le seconde, permet de tester la proportion entre la compote et le fromage blanc, et se dire que, oui, c'est mieux de les avoir de façon séparée d'abord, plutôt que de tout mélanger dans le ramequin... Et la troisième bouchée de me décrire les sensations éprouvées...

A la quatrième bouchée, j'étais moins attentive aux goûts qu'à la recherche du "bon mot" pour décrire ces sensations, les partager... Et pourquoi pas ? C'est là que réside la naissance d'une idée !!

Un blog, cela fait des années que je "rame" pour trouve "l'idée"... Parfois, c'est l'idée qui vient à soi !

 

28 novembre 2011

Une introduction à l'hypersensibilité...

Vous me direz que c'est un peu idiot, tout le monde sait ce qu'est être sensible...

Sensible, oui, tout le monde l'est. Mais 15 à 20% de la population se trouve être hypersensible, selon Elaine Aaron, psychologue américaine... Quid de l'hypersensibilité ? Vous pouvez vous faire votre idée ici (en anglais), , ou encore .

"Tu es trop sensible pour ton propre bien", "il faut que tu apprennes à être moins sensible" ou la réciproque "tu dois te montrer forte".

Combien de fois me l'a-t-on dit ? Et pendant longtemps j'espérais tant pouvoir le faire... J'avais tant l'impression d'être "anormale". Et bien, non, je ne suis pas anormale, je fais partie de ces 20% d'hypersensibles... Autrement dit, de personnes dôtées d'un système nerveux dôté de millions de récepteurs super efficaces, avec un cerveau super réceptif, et super-réactif...Ce n'est pas "anormal", c'est juste différent... La différence... Ca fera l'objet d'un autre post, dédié !

En bref, j'ai une formule 1, alors que je croyais conduire une deux-chevaux. Alors, forcément, quand on n'a pas le bon mode d'emploi, il est dur d'utiliser correctement ses outils. Du coup, on s'en prend plein la poire... Jusqu'à la renaissance !

Un exemple : la température, l'odeur, les sons, la luminosité d'une pièce, l'air qui y règne, son humidité, tout ce qui fait "l'atmosphère" d'une pièce... Vous le remarquez si on vous dit d'y faire attention... Or, tout cela s'impose à moi sans que je cherche à y faire attention.Je ne peux pas faire autrement, sauf si toute mon attention, et/ou mes émotions, sont focalisées sur autre... Et encore !

Ce blog est là pour vous faire partager mes ressentis, en XXL ! (et peut-être bien d'autres choses... Chut, mystère ! Hi hi !) Ce sera peut-être une façon à moi de faire connaître cette différence, lever les a-prioris pour mieux faire accepter cette hypersensibilité... Et comment elle peut se vivre de façon (très) positive, tout en faisant face à pas mal de difficultés !

Bienvenue dans mon univers !

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